Entrevue avec Hugo Dubé (Bertrand Lavoie)

Voici une entrevue exclusive de Hugo Dubé alias Bertrand Lavoie sur la fin de Providence.

-Est ce que ca arrive que vous recommenciez souvent la même scène?
Ça dépend toujours de la complexité de la scène. Oui, ça m’arrive, mais disons que je suis un acteur assez bien préparé avant le tournage.

-Quelle était votre expérience de tournage? Qu'est ce vous avez appris? Est ce que Bertrand vous a appris quelque chose?
Je fais ce métier depuis déjà 23 ans. J’ai appris à savourer chaque journée de tournage. Bertrand m’a appris la passion de la terre. Bertrand est plus silencieux que moi. Il m’a aussi appris à mentir … c’est une blague. J’ai apprivoisé le personnage de Bertrand et la justesse des textes de Chantal, ça été un des beaux personnages que j’ai eu à interpréter.

-Quelle est votre plus beau souvenir de Providence?
Il y a en plusieurs. C’est difficile d’en choisir un en particulier, mais les journées où tous les acteurs étaient sur le plateau pour les grandes fêtes, c’étaient des journées très exigeantes, mais en même temps enrichissantes.

-Comment vous sentiez vous lors du tournage de la dernière scène?
Un mélange de fierté et de tristesse. On avait réussi à mener ce projet à bon port pour le plus grand plaisir du public, j’ose espérer.

-Durant toutes les saisons de Providence, qu'est ce qui vous a touché le plus chez Bertrand?
Les épreuves de la vie qu’il a eu à traverser. Ouf ! Je lui lève mon chapeau !!!

-Quel message voudriez vous dire aux fans de Providence?
Merci de nous suivre depuis le début de cette fresque familiale, c’est grâce à vous et pour vous qu’on arrive à puiser l’énergie nécessaire pour passer au travers des journées de plus en plus exigeantes. Je tiens à vous dire que vous avez un pouvoir extraordinaire entre vos mains, cela s’appelle une télécommande. Ne vous contentez pas de médiocrité, exigez des diffuseurs des produits québécois, de qualité et pour ce faire, il faut nous en donner les moyens. Encore Merci, vous êtes un public extraordinaire.